DOSSIER ROUTIER
Le projet tel qu’il est proposé ne s’intéresse qu’au trafic de transit (soit 15% du global) surtout représenté par des poids lourds, générateurs d’émissions de benzène, de particules fines dont les émanations ne voyageront pas, ou vers Nîmes, ou vers Caveirac, mais couvriront bien les deux !
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Il ne traite en rien les trajets du quotidien si ce n’est de les perturber davantage par des créations d’échangeurs, permettant aux véhicules arrivant du nord ou du sud, de venir surcharger des axes perpendiculaires déjà saturés.
Il ne tient pas compte, non plus, de l’irrigation du nouveau quartier du VEDELIN situé entre la route de Sauve et celle de Sommières, qui comptera au final 700 logements (faites le compte du nombre de voitures à venir!).
Nous sommes dans la même configuration qu’à Montpellier où le doublement de l’A9 a certes remarquablement amélioré le contournement de la métropole, mais pas du tout l’accès vers le centre de la ville.
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Les solutions dont nous proposons l'étude rapidement correspondent à un ensemble de mesures à mettre en œuvre de manière simultanée, afin de traiter de l’intégralité du trafic. Elles reposent sur deux piliers :
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Le 1er : rendre la N106 continue jusqu’à l’A9 en créant des croisements à étage.
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En aménageant par exemple le rond-point Kennedy en carrefour type Chemin du Paratonnerre, situé au bois des Espeisses avec un accès direct à l’Hôpital Carémeau.
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En aménageant le rond-point de Nîmes Ouest par une trémie débouchant directement au péage, ce qui éviterait les conflits entre le trafic vertical mixte, transit et urbain (soit environ 36 000 véhicules/jour), et le trafic horizontal, totalement urbain, sur les routes de Sauve, de Sommières et de Montpellier (soit plus de 20 000 véhicules/jour/axe).
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Le 2ème : réduire le nombre de véhicules journaliers en proposant des alternatives crédibles et attractives.
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Déployer enfin le transport en commun en site propre. A titre d’exemple, le foncier est encore disponible sur l’ancienne voie ferrée entre Caveirac et Nîmes, on pourrait l’aménager pour les bus et même les vélos.
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Inciter au covoiturage avec la création de parkings relais et d'un site internet local.
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Réaliser le barreau sud sur la zone de Saint-Césaire (prévu dans le projet) afin de raccorder directement à l’A9 et la N113 pour éliminer les poids lourds qui circulent de plus en plus sur le CD 40 et la N113.
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Redévelopper le transport ferroviaire avec plus de dessertes aux horaires de travail…
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Sans oublier d’améliorer les conditions de vie des riverains des axes routiers existants (réalisation de murs anti bruit, végétalisation…)
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En conclusion autant de réflexions qui peuvent aboutir à des actions concrètes, efficaces et à court terme. Nous devons prendre conscience que l’on peut agir collectivement sur les pouvoirs publics, pour infléchir une décision qui pourrait être prise «comme d’habitude» sans mesurer tous les aspects et les impacts réels du projet sur le milieu et les usagers.
Une responsabilisation de chacun d’entre nous permettra de porter ces propositions, de les affiner, ou d’en faire d’autres.
Rassemblons nos énergies
avant l’enquête publique qui sera une étape décisive à remporter !!!